Les papillons féroces. (roman)

"(...)Des pages pleines d'univers parallèles qui vivaient tous ensemble, en même temps, à peine contenus par les couvertures fermées. Il suffisait alors d'ouvrir l'un de ces portails et de jeter un coup d'œil dans l'univers mystérieux qui l'habitait, de se peupler de ces fantômes hallucinants et de parcourir les rues de ces innombrables mondes imaginés par d'autres esprits et qui deviennent nos propres rêves, nos idéaux, et qui vous donnent de la force et de nouvelles idées pour affronter la vie.
Tout cela, elle le leur expliquait patiemment autour d'un thé, en tartinant le pain de beurre et de marmelade d'orange. La marmelade d'écorces d'orange, sa préférée.
Puis elle prit un volume sur l'étagère : « Le comte de Monte-Cristo ». N'est-ce pas étrange - a-t-elle commenté - que ce soit justement ce que je lisais ce jour-là ? C'est ce qu'on appelle la justice poétique."(fragment du chapitre 24 " le premier livre".

Les livres, mes amis les plus anciens et les plus sûrs, ne peuvent être séparés de mes textes. Dans ce roman, ils jouent un rôle essentiel, ils marquent le début de la prise de conscience, ils sont le creuset où se trempe le courage de Catherine et le guide spirituel qui la conduit sur le chemin de la justice et de l'honneur. La Justice avec une majuscule, non pas la légalité variable des sociétés, mais une autre justice, à l'état pur, celle qui se niche dans le cœur de chacun de nous et qui, si nous la laissons s'épanouir et si nous apprenons à écouter nos voix intérieures, nous parlera d'une voix claire. Inéluctable.
Un roman étrange et original qui ne vous laissera pas indifférent.

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